La façade est composée d’un vaste porche de 20 m de hauteur, flanqué des deux tours clocher. Au dessus du porche sept statues. C’est l’évêque Mgr Charles Place, qui en décide de l’attribution.
Au centre, Jésus par Guillaume. A sa gauche saint Paul par Tournier, saint Maximin par Gaudran et sainte Marthe par Cabuchet. A la droite du Sauveur, saint Pierre par Pascal, saint Lazare par Maniglier et sainte Madeleine par Allard.
A l’intérieur du porche, de chaque côté, six autres statues, de l’intérieur vers l’extérieur : saint Cannat, évêque de Marseille par Moulin ; Urbain V, pape, par Tournier ; saint Victor, martyr par Captier ; de l’autre côté, saint Mauront, par Gaudran ; saint Sérénus par Gautherin ; saint Théodore par Pascal.
La voûte du porche est décorée de mosaïques ; au centre une croix entourée de deux colombes et des deux lettres grecques Alpha et Oméga : le commencement et la fin. Le semis est constitué de M et d’étoiles à la gloire de Marie.
Juste au dessous le tympan et sa rosace, encadrée par les représentations de Bethléem et son étoile des mages à gauche, et la ville de Jérusalem à droite. Ces deux motifs, exécutées en mosaïques, rappellent la naissance et la mort de Jésus.
Aux écoinçons formés par l’archivolte de la grande porte et la galerie, nous observons à gauche l’arbre de vie sommé de la croix, portant l’inscription ego sum vita (je suis la vie) et à droite le phénix, ego sum resurrectio (je suis la résurrection), phrases que Jésus a adressées à Marthe et à Thomas.
Les mosaïques du porche ont été exécutées par Francesco et Camille Mora de Nimes.
La porte principale ne cède en rien aux richesses qui l’entourent. Marbre rouge et blanc, sculpture de l’archivolte, bronze des portes en chêne, font un cadre magnifique au couronnement de la Vierge, ciselé dans le tympan de la porte.
Le tympan de la porte latérale gauche (côté mer) représente l’agneau de l’apocalypse. Il est surmonté d’une croix et se tient accroupi sur un livre qui repose sur un rocher d’où jaillissent quatre sources. De chaque côté, deux cerfs s’abreuvent. Cette porte s’ouvre sur les fonts-baptismaux. Allusion est faite au Sauveur, sa croix, aux secrets de sa doctrine, aux quatre évangiles, à l’eau de la vie éternelle.
Le tympan de la porte de droite représente deux griffons gardiens de l’arbre de vie. Cette porte s’ouvre sur la chapelle des morts.
Ces deux œuvres remarquablement exécutées, sont dues à J. Brémond de Nîmes. |
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Au fronton du porche, de gauche à droite : Marie Madeleine par Allard, Lazare par Maniglier, Pierre par Pascal, Jésus par Guillaume, Paul par Tournier, Maximin par Gaudran et Marthe par Cabuchet. |
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