Le baptistère La vieille mjor La nouvelle major

Le déambulatoire

Ici, tout devient plus intime. Les mosaïques du sol sont parmi les plus belles : " Le fond général, blanc paille, est fait de marbres tirés des carrières voisines du pont du Gard ; les Romains l’employaient souvent à ce rôle de fond, parce qu’il résiste et conserve son brillant, malgré l’usure. A noter les blanches pétales de roses, formées par des cubes en silex, apporté des rivières de la Vénétie ". Ainsi s’exprimait François Durand, secrétaire du comité de l’art chrétien en 1877. Six chapelles rayonnantes entourent le visiteur, dont deux seulement ont reçu leur décor (les deux premières sur la gauche). Chacune a reçu un autel dont la table repose sur trois colonnettes. Au centre la colonnette est carrée en marbre vert ; aux extrémités elles sont rondes en marbre rouge. Le gradin est en marbre avec quatre arcatures en mosaïques et pilastres. Les trois autels, du côté de l’évangile ont été exécutées par les ateliers Cantini, les trois autres par ceux de Galinier. On peut remarquer aussi les parois d’onyx translucide qui séparent les chapelles du déambulatoire proprement dit.

Ombre et lumière dans le déambulatoire
Première chapelle à gauche
Deuxième chapelle à gauche

Tout au fond, la chapelle axiale, dite de la Vierge, était dédiée à l’origine à Marie. Elle est située juste au dessous de la cinquième coupole de la cathédrale et fait à elle seule un édifice avec son narthex, comme dans l’ancienne Major dont on peut encore voir les restes du mur Est.
La chapelle n’a pas reçu sa finition de mosaïques. Un revêtement de peinture rouge tapisse les murs, qui fait ressortir les quatre anges aux pendentifs de la coupole. La chapelle accueille le tombeau de E Mazenod, évêque de Marseille de 1837 à 1861. Les pierres sont ici en alternance de marbres blancs et verts. En dessous de la chapelle est une crypte. On y accède par un escalier situé dans le sanctuaire.

La chapelle de la Vierge : vue générale, le tombeau et l'autel, la mosaïque du sol.