Baptistère Vieille major nouvelle major

Les mosaïques du Baptistère

 

Les mosaïques trouvées à l’intérieur ou à l’extérieur du baptistère appartiennent toutes à la période romano-chrétienne. Elles sont composées de motifs géométriques, rectangles, carrés, cercles et losanges.
On peut distinguer, parmi les morceaux retrouvés, des mosaïques à dominante noire et blanche, toutes à l’extérieur du baptistère, et d’autres, colorées, qui sans doute ont appartenu au baptistère proprement dit.
François Roustan suppose que les premiers types de mosaïques servaient de pavement à un premier local qui accueillait les catéchumènes pour l’immersion dans la piscine et le baptême.
A l’intérieur du baptistère il n’a été retrouvé que peu de fragments de mosaïques, de l’époque mérovingienne. Ils se trouvaient tous entre le mur de ceinture et les colonnes supportant la coupole. De petites dimensions, ils ont néanmoins permis d’imaginer le motif d’ensemble : des cercles presque tangents, de 48 cm de diamètre, renfermant un carré de 20 cm au centre en diagonale, et de quatre lobes formant trois quart de cercle dont le centre correspond au sommet de chaque carré. L’intérieur des carrés est disposé en croix. Entre les quatre cercles, se trouve une rosace à quatre branches de 12 cm de longueur. L’ensemble était entouré d’un cadre ou d’une frise.
Entre les huit colonnes intérieures et la piscine le sol était recouvert d’un pavage de petits éléments de marbre formé de dodécagones de 38 cm de côté.
Toutes ces mosaïques ont semble-t-il disparu. Ce n’est que par le travail de François ROUSTAN pendant la construction de la nouvelle Major, terminé par son ouvrage en 1905 que nous pouvons avoir une idée du baptistère.