Baptistère Vieille major nouvelle major
 

Les premières fouilles dans la cour de la prévôté

En 1850, la cour de l’ancienne prévôté de la cathédrale est propriété de Mr Mille. Avec l’aide de son architecte F.J.Ligier, il entreprend son creusement. Selon une tradition orale l’ancienne Major a été construite sur l’emplacement du temple romain de Diane.
Très vite ils découvrent des vestiges de murs, des fragments de mosaïques, etc...
Le 6 mai 1850, le journal parisien « Le Constitutionnel » publie l’article suivant :
« Une importante découverte archéologique vient d’être faite à Marseille Cette découverte est celle d’un édifice antique, qu’on suppose être un temple païen ; sa forme est octogonale sur un diamètre de 23 mètres. Au centre est une surface correspondante dallée et mosaïquée en marbre. Dans un hémicycle décrit sur un des côtés sont, en fondation, des dispositions singulières qui restent inexpliquées. Dans les décombres se sont trouvées un grand nombre de briques romaines, des fragments de colonnes, des bas-reliefs, etc.
Louis Antoine de Suleau, préfet des Bouches-du-Rhône, dont le zèle n’est jamais en défaut, s’est empressé de prendre les dispositions nécessaires pour que ces précieux restes soient déposés au musée de la ville. »
La presse marseillaise s’offusque de ne pas avoir été prévenue, et dans « La gazette du midi » du 15 mai, J. P. Sardou publie un article dans lequel il démontre que le temple païen n’est autre que l’ancien baptistère de Marseille. Mr Fautrier de la Société de Statistique de Marseille conclue que les ruines sont celles d’un baptistère du Ve siècle.
Les choses restèrent en l’état quelques années.

la cour de la prévoté